Sushi Hebdo 6
Pour rien vous cacher, je ne sais même pas si on va publier ce post, disons que je vais me lancer et puis si l’inspiration me manque, je laisse tomber, ok?
Vu le nombre de commentaires qui réclament cette section, il est difficile de savoir si ceci manque à quelqu’un d’autre qu’à nous-même (j’ai des sérieuses doutes à propos de cette construction syntaxique).
Je ne me souviens pas du dernier numéro, alors on va le faire à la Memento. Ce samedi nous avons fêté notre crémaillère, en fin! 5 mois après, ce n’est pas trop tôt.
Il y a eu du monde, des collègues du boulot, des copains espangüins et des nouveaux visages. Ici faut savoir que les soirées débutent à 6 heures pour deux raisons bien pragmatiques: le dernier train part vers minuit et le soleil se couche à 5 heures du soir, donc cela nous laissait 6 heures de bonne bouffe, pas mal de bouteilles a entamer et plein de gens pour causer avec. Les bonnes soirées comme je les aime!!! Il aurait manqué un ti joint et une bonne partie de Jungle speed pour se sentir à nouveaux parmi les nôtres… hahaha
Sans blagues c’était drôle de pratiquer le peu de japonais qu’on parle, essayer de comprendre nos invités, se rappeler qui parle anglais, qui espagnol, qui japonais…surtout après le 6ème verre. Saviez vous que le saké japonais est bien meilleur quand il est chaud?
C’est fou comment les gens ne font pas de manières, s’assoient par terre, partagent les assiettes… Qui avait dit que les japonais étaient scrupuleux??? Que des conneries!
Une deuxième soirée ne devrait pas tarder, mais ce sera quelqu’un d’autre qui s’en occupera!
Parmi nos dernières aventures, regardez bien l’album photos, la nuit du 31 janvier: on a dîné avec d’autres espangüins expatriés de la vie dans un resto nommé Criston. Décors d’église, serveurs et serveuses déguisés en OTAKU (japo freak habillé en maid anglaise, geisha, champignon, banane…)
Après avoir gobé 12 Haribo avec les coup de minuit, nous avons continué la soirée dans le quartier de Golden Gay, réputé…. par ses mini bars, tous différents et surprénants. Ne vous laissez pas distraire par le nom, les bars sont autant pour hommes que pour femmes de tous goûts et tendances sexuelles.
Cette expérience m’a rappelé notre passage il y a quelques mois dans le quartier de Naka-Meguro et la ‘nuit bizarre’ qu’on a vécu la-bas. Sans doute à refaire. Les bars n’excèdent pas les 10 mètres carrés, le style va du flamenco profond, l’ancien bordel au murs tapissé en velours rouge, le bar des copains ou les punaises qui servent à fixer les polaroid des passant accumulent des perruques de poussière, ou la chambre d’amis transformée en éventuelle salle de fêtes pour des étrangères quand le bar est bondé…
Voyez vous, rien d’ennuyant.
Je sais, il n’y a pas que les sorties nocturnes, mais je crois avoir choisi un sujet, alors laissons nous aller.
Il y aussi une ambiance pour les loups et les louves: les louves en questions on les appelle ‘gaijin raiders’ (celles qui chevauchent sur les étrangers). Nous avons fini une ou deux fois dans une discothèque ou deux, il faut dire que ça faisait looongtemps qu’on n’y mettez pas les pieds (oui, Guillermo aussi y est allé, rien que pour goûter l’alcool a volonté pendant des heures et des heures.. faut voir les conséquences… pauv tach!)
Ce n’est pas forcement notre fort, mais anthropologiquement c’est toujours drôle de voir que la dance remplace les luttes pour les femelles, que certaines femelles n’attendent plus qu’on les réclame, que nous sommes toujours des bêtes quelque part, même si on n’aime pas qu’on nous le rappelle.
En dernier, oui, il est tard et mon Guy m’attend pour mater un nouveau épisode de CSI (le seul, Las Vegas) (j’en profite pour vous recommander BONES, même style avec un tandem homme-femme très seduisant). Ou en étais -je?
Le karaoke: je m’en souviens avoir écrit à propos de nos premières expériences là-bas. On l’a remis deux ou trois fois encore. Toujours impossible de partir après une heure seulement, le diable entre en toi et il n’y personne pour t’arracher le micro des mains. La dernière fois nous avons chanté, le Guy et moi, A Perfect Day (by mister Lou Reed), such a perfect day, such a perfect song. On n’a pas des preuves, faudra nous croire.
Et sur ces notes de vieux rockanrolla je vous souhaite bonne matinée les enfants. Vous pouvez reprendre un activité normale. Banzai!
voilà ma belle… j’ai retrouvé ton site… quel plaisir de te lire et de partager les moments que vous vivez là-bas…. profite à fond… pleins de bisous… à bientot….
Salut mes amours,
On est encore en janvier donc je ne suis pas en retard (évidemment que je suis exxxxxtrêment en retard) pour vous souhaiter une trés trés bonne année et vous faire plein de bisous. Pas grand chose de bien nouveau depuis l’été dernier à part un voyage au Vietnam qui débute dans 4 heures.
Quelques photos à venir toujours sur le même blog qu’aux Philippines.
D’énormes bises à tous les deux, Guillermo ne boit pas trop, Nerea soit belle et tais toi ^^ bises bises et bises.
Sylvain