octubre 17th, 2008 Nerea
Guys, the only comments we’ve seen are those made by our friends in Spain complaining about us wasting our time on writing in English for nothing. If nobody shows up we will have to tell them they are right! But well, you just found out, maybe you need some more time. We give you one more week.
There we go! Friday night I got drunk in the company of Saito (one of our Japanese friends in the Uncle Sam Party) and his girlfriend Ooishi (not oishii meaning delicious) while Guillermo left me at 1 am. Saturday was a hard day, trying to keep as much food as possible inside me. But it taught me one thing: hangover in Japanese is FUTSU KA YOI!!!! And you just need to drink, beer, wine, rhum, sake and tequila… eazzzzy!!!!
Guillermo sent Saturday hanging on with Fernando, our Spanish friend with whom we visited Kamakura city on Sunday. Actually we weren’t alone (you kidding? Thousands of tourists where there!! Seems like Tokyo was empty that day). Gabby (excoworker of Guillermo in Manila and pinoy) and Hirata-san (our guide, one of Guille’s coworkers’ father). We wer very lucky, Hirata speaks English very well and he was adorable. He took us to the Hachiman Shinto Temple, to the Hasera Buddhist temple and to the huge sitting Buddha in bronze. Finally we went to the beach, I can say now I’ve been in the Pacific Ocean, WAW!!!! We had diner at Yokohama’s China Town and walked to the Yokohama Harbour.
On Monday we had day off because of the Sports and Health Day, commemorating the opening ceremony of 1964 Tokyo JJOO. We did it our own way: watching TV, surfing on our brand new internet connexion and doing NOTHING!!!! What can be best for health????
Tuesday evenings we have Japanese class!!! They gave us the most unbelievable invitation: one day non stop training for catastrophic situations: typhoons, earthquakes, tsunamis… This is a real organisation, amazing guys. Guillermo can’t stop thinking of using the fire extinguisher! I think we will end up going to the trainings just for the fun of it!!!! Hahaha
Will they do all catastrophes on the same time??? Well, I am sure here people don’t have to wait for the German School secretary to tell them not to go working!! But do they go to the mall in those cases???
Did you know that buddhist monks wear the same kind of shoes we do in rural areas of Spain and south of France? Well, now you do. It’s called WAJARI and mothers threaten their children with them when they don’t behave in Spain as much as in Japan!!! Let us know if in you own countries this also happens, for us it was funny to find out such different cultures could have this thing in common.
Lost in Ichikawa. Last night we lost our train and ended up 3 stations from home. Almost 6 kms that we decided to do on foot (of course we din’t know we wer that far!!) following the railway. Well, the railway decided to cross a river, we couldn’t. When we were about to crack and start killing each other in front of the river, a man came towards us jogging. It was almost 2 am!!!! Com’on!!! This old man, as surprised as he could be, lead us to the bridge that crosses the river and wished us good louck. With tears in our eyes we bowed to him a million times and start walking again. About 1 km before our destination and still thinking we would never make it, we took a cab and went home. This surrealistic experience shows us how long the path seems to be when we don’t know the destination but also how amazing.
Hope to see your comments this week, don’t be shy.
Categoria The sushi International | 4 comentarios »
octubre 17th, 2008 Nerea
Avant tout je dois remercier tous les commentaires concernant le post de la semaine dernière. Vous méritez une suite, c’est clair ! Vous avez un petit bonus qui n’existe pas dans la version espagnole. Ne lisez pas les gros mots à vos enfants.
Un petit mot en japonais qui vous sera très utile un jour : futsukayoi (littéralement 2 jour à boire) qui se traduit par 2 bières (une blonde et un ambrée), 1 démi bouteille de sake, un verre de rouge, 2 rhum coca et 3 chupitos de tequila. GUEULE DE BOIS mortelle samedi.
C’est comme ceci que j’ai inauguré ce weekend. Une sortie très marrante avec Saito et sa copine Oishi, jeune couple de japonais de 34 ans. Ils sont adorables et très bons clients du Uncle Sam (vous vous souvenez j’en suis sure). On a bien mangé et encore mieux bu. Gui est parti se coucher à 1 heure ou 2 mais je n’ai pas voulu laisser croire aux japonais que les espanguoins sont des tapettes et j’ai fini à pas d’heure à 4 pattes face à mon joli WC. Je vous épargne le(s) reste(s). Malheureusement pas de preuves visuelles de tout ça, faudra juste nous croire. Samedi Guy m’a pitoyablement abandonné à mon sort de pauvtach sur le canapé pour se promener avec Fernando. Il n’a pas de cœur, je sais. Quand ce sera a lui de chopper une bonne cuite il va voir !!!!
On continue donc avec notre petit weekend de pont. Comme disait Jack l’éventreur, petit à petit. Je vous jure en espanguoin c’est très marrant mais en français j’arrive pas à faire que cette phrase fonctionne, peut être comme dirait mon garagiste par pièces détachés… ???? J’accepte des conseils sur cette traduction .
Dimanche nous sommes allés visiter Kamakura, première capitale nippone et ville des samouraïs. Il y a très longtemps, dans un endroit lointain, l’Empire faisait une crise et les plus braves guerriers se sont établis à Kamakura pour mettre un peu d’ordre à tout ça. Après avoir trouvé des sponsors grâce à la construction de divers temples shintoïstes (nommés Jinja) et bouddhistes (nommé Tera) pour attirer la fortune sur la vie et la mort (les shinto ne croient pas à la réincarnation alors fallait trouver un petit complément). Donc c’était comme la petite maison dans la prairie… ET bin, NAN !!!!!! Les poignards dans le dos et les assassins cachés derrières des arbres presque millénaires faisait fureur à l’époque de la Guerre entre les Gen et les Hei, les deux grosses mafias du shogunate (chercher sur internet je ne vais pas tout expliquer qdmem). Comme on dit, l’histoire est écrite par les vainqueurs et un étang fut construit pour rappeler la défaite des Hei, 4 îlots représentaient la mort à gauche de l’étang appartenant aux Hei, très subtile…
Lundi nous avons fait un break pour expliquer les raisons d’avoir encore un lundi de libre, ou pont. Et bien, 1964 Tokyo. Les Jeux Olympiques sont inaugurés et le monde pose son regard sur la capitale japonaise. Voici pourquoi ce jour est connu sous le nom de « Jour du sport et la santé » et nous l’avons fêté en ne faisant RIEN !!!!!! Canaping, telecomanding et course aux toilettes chronométrées.
Mardi soir nous suivons des cours de japonais offerts par des bénévoles, supersympa. Moins d’un euro par personne pour 2 heures de cours avec max 2 autres élèves. Si ton prof est absent on te refile à quelqu’un d’autre et tu ne payes pas. C’est un peu comme l’ASTI, pour ceux qui connaissent l’Asso. Pas besoin de vous dire que nous sommes des VRAIS DEBUTANTS.
Et c’est dans ces cours que Guillermo a reçu l’inspiration pour son prochain post : invitation à une journée catastrophes naturelles !!!! Et oui, on se souvient tous des simulacres d’incendie au lycée mais généralement notre expérience s’arrête là. Guillermo est très intrigué… Il veut manipuler l’extincteur à tout prix !!! Mais on se demande comment ils s’organisent. Tsunamis d’abord ? Plutôt tremblements de terre ? Ici toutes les catastrophes arrivent assez souvent donc… Une chose est claire, ils sont bien préparés pour ces occasions-là les nippons. Tout pareil qu’aux Philippines !!! Les jours de typhon on allumait la télé ou on téléphonait nos collègues pour savoir s’il fallait aller bosser ou pas, et si PAS, on partait TOUS au centre commercial, plus connu comme « mall » ou SM (nom de la franchise… vous aviez cru quoi exactement ????)
Et maintenant parlons des visites des temples bouddhistes et des raclées que nous donnaient nos mamans (papas aussi, voire grand frères ou sœurs). Et oui, je sais c’est surprenant mais je vous explique le rapport. Guillermo a remarqué (ce garçon est très observateur n’est-ce pas) des espadrilles (je pense que l’orthographe est correcte) ou sandales en osier qui portent les moines bouddhistes et qui sont vendues aux alentours des temples. Ce même type de chaussures est très commun dans les zones rurales en Espagne (le nord, le sud, l’est et probablement l’ouest aussi mais il ne l’a pas mis) d’ailleurs en Occitanie aussi on les vois. Et bien, le style est peut être différent mais il faut avouer qu’une telle coïncidence est notable. Qu’en dîtes vous si en plus on vous dit que les mamans japonaises menacent leurs enfants avec leurs WARAJI (les espadrilles en question) quand ils font des bêtises ? Et voici une question pour vous chers amis francophones. Vos parents aussi vous poursuivaient chausson à la main et geste dure lorsque vous désobéissiez ?
Hier soir nous nous sommes perdus dans notre propre quartier, nous habitons un quartier énorme et il faut dire que la nuit, il est difficile de suivre les voies du train, surtout lorsque des fichus trains il n’y en a plus et que les voies décident d’aller là où on ne peut pas les suivre. Je vais faire court : minuit et demie arrivés à 3 arrêts de métro de chez nous (à ce moment là on a cru que ce serait une bonne idée de marcher… presque 6 kms mais on ne le savais pas encore!! ). Deux heures moins le quart, nous sommes face à l’inacceptable : un canal et une fleuve à traverser mais pas un fichu pont !!! Au milieu de la nuit, notre sauveur, un vieux monsieur qui faisait du jogging (et, c’est bien naturel de faire du sport à 2 heures du mat) qui ne croyait pas de ses yeux (nous non plus d’ailleurs) nous a accompagné jusqu’au pont et nous a souhaité bonne chance avant de rentrer chez lui tout en faisant du jogging. Surréaliste. On aurait voulu l’embrasser mais vu les coutumes d’ici on a trouvé mieux en faisant les mille et une révérences et ses arigatos. A peine à 1 km de chez nous, et dans le doute total nous avons réussi à chopper un tacos. Les 800 yens le plus heureusement dépensés de nos vies jusqu’à présent. Le métro la nuit, plus jamais : faut acheter une moto !!! 2 heures du mat arrivés à la maison. Cette histoire nous montre que même si le chemin semble plus long lorsqu’on ne sait pas où l’on va, il nous apprend beaucoup de choses.
Je refuse de refaire l’explic de l’excursion à Kamkaura !!! Regardez les photos, ça suffira.
Dans le prochain numéro de Sushi Hebdo : c’est quoi un ALIEN CARD ? Samedi à l’indienne et dimanche peut etre au cinéma de l’autre bout de notre ligne de métro(pas de navets ricains, pas cher, pas à côté non plus mais…)
Comme fan de Groland j’ai toujours rêvé de dire ceci : A la semaine prochaine et BANZAI !!!!!!
Categoria The sushi International | Comentarios desactivados en Sushi Hebdo 2
octubre 17th, 2008 Nerea
¿Preparados para la versión señordelosanillistica de nuestra excursión a Kamakura? No, nadie lo esta. Nisiquiera yo, por lo que os vamos a obsequiar con una version Lo mejor que le puede pasar a un par de gaijines en Kamakura es…
- Que se les animen el Chiki (ya todos sabéis quien es) y un nuevo coleguilla gaijin: Gabby. Ex compañero de curro de Guillermo en Manila y pinoy para mas señas que ademas controla japonés que te cagas.
- Que un compi del Guille que es mu buena gente nos enchufe a su papi Hirata-san de guia de la muerte pela.
- Que haga bueno. Ni lluvia ni frio.
- Que no haya millones de turistas. Este ultimo detalle nos fallô, porque aquello parecia el metro de Tokio en hora punta.

Antes de contaros la excursion dediquemos un momento a nuestro guia. Hirata-san es técnico en Canon, pero los fines de semana (uno de cada dos) sirve de guia voluntario y gratuito (hay que ver como se puso cuando decidimos invitarle a comer!!!) para turistas que hablen inglés. El tio controla cantidad y ademas esta estudiando español. Es la caña, nunca es tarde para esta gente!!! Nos enseñô a purificarnos antes de entrar en un templo, a pedir deseos a los dioses y a deshacernos de la mala suerte. Y fue quien nos dio todos esos datos que me sirvieron para confeccionar la pequeña loca historia de Kamakura.
¡Pues empezemos! Nos dirijimos primero al Hachiman Jinja desde el paseo enmarcado por las famosas puertas rojas custodiadas por los leones coreanos (que sî que representan el alfa y el omega del universo shintoista con sus bocas una abierta y otra cerrada).

Llegando al templo hicimos nuestros pinitos purificandonos y fuimos testigos de una boda por el rito shinto aunque rodeados de turistas cuesta creer que la pobre pareja estuviera pendiente de la ceremonia pero se les veia tope contrentaos. Eso si, como no solo con agua se purifican los nipones ahi teneis un surtido variado de sake para santificar las fiestas…

Luego vino lo del arbol del traidor y el decimo tercer escalon, y al final de la escalera el gran templo de Hachiman (dios de los guerreros) donde pedimos deseos y preguntamos sobre el porvenir… Fernando tuvo mucha suerte, sin embargo yo tuve que atar mi porvenir con los malos porvenires para intentar cambiarlo. Hahaha .Si eso no funciona me quedo preñada! Que mal rollo colega…
Bajamos del templo por una callecita comercial muy mona, con cantidad de tiendecitas y nosotros sin un duro… Al final de la calle entramos en un restaurante y degustamos sushi de bonito y salmôn muy ricos y una especie de menú que nos llenô después de la pequeña caminata. Hirata-san estaba apurao porque le habîamos dicho que queriamos ver el océano y nos metiô un poco de prisita para poder hacerlo todo. El tren local parece un tranvía de estos del año de la polca y estaba a reventar. Llegamos al Tera Hase-dera (budista) donde nos espera la colección mas impresionante de figuritas en miniatura. Primero los Jizo, o pequeños budas protectores de almas de niños no natos cuyos nombres estan escritos bajo cada pedestal. Segundo, las estatuillas de Benzaiten (unica diosa de entre los 7 grandes de la creencia japones y pa colmo la del mar y lo stsunamis..machistas hasta pa eso…) en una cueva que parece la mina de los enanitos de Blancanieves. Pero no solo de estatuillas vive el turismo.




Aki lo que mola es ver las estatuas mas tochas o con las historias mas rallantes. Y para eso los nipones que escriben las guias tienen mucha imaginación. En Kamakura tenemos como estatuas representativas a :Hasse Kannon, la estatua de esta deidad asexuada cuyo mérito esta en que llego a nado desde Osaka hasta Kamakura con sus 11 cabezas intactas. Yakuyoke, la estatua dorada del dios protector contra los espiritus malignos de la que no se pueden sacar fotos…ejem ejem..




Pero el indiscutible, inigualable, el auténtico, el famoso Buda de Kamakura (como es lo que que dice el Papi del Buzo? Pregunta solo para los portuenses). Esta gigantesca estatua de bronce representa al Amida Buda (o Buda sentado) y desde 1495 medita al aire libre desde que un tsunami arrollara el templo que la cobijaba. Lo que mas mola del Buda es que se puede meter uno dentro!!! Pero habia cola, asi que nos piramos a ver algo aun mas grande: el OCEANO PACIFICO.

Después del momento OCEANO, culminamos la visita con un descubrimiento: como hacen el café los japos, la foto es para que nos digais como va. Que hace tiempo que no montamos concursos. Dentro de unos dias ponemos el video explicativo con la solucion. A mi en cualkier caso me parecio casi magico, me tomé el café y mira que no me gusta nada!!!!

De vuelta para casa comentamos lo de ir a cenar, e Hirata-san en seguida se apuntô. Como nos daba rollo que se viniera hasta el centro pa luego volver otra vez a Yokohama decidimos cenar en Yokohama, en el barrio chino, que él lo conocia mu bien. Cenamos como cerditos y para bajar la cena fuimos al Puerto de Yokohama, el famoso puerto del Porvenir, primer puerto maritimo abierto al comercio con occidente. Las fotos recuerdan un poco a Hong Kong, ¿verdad?
Y cerramos el dia con el funambulo, espectáculo espontaneo que puso el broche de oro a un pedazo de dia. Una vez mas nuestros mas sinceros agradecimientos a Gabby por algunas fotos y sobretodo a Hirata-san por su tiempo y su saber hacer.


Y su promesa de llevarnos a ver el cambio de color de las hojas de los arboles en noviembre!!!!!


Categoria De paseo, Haciendo amigos | 6 comentarios »
octubre 17th, 2008 Nerea
No hay otra manera de titular este post. Después de una fructífera clase de japonés con nuestra Sato-san, teníamos una cita en el Café Lolita. Gracias a nuestro aguerrido Chiki (o sea Fernando) entramos en conocimiento de una tropa de españoles que se reúnen desde hace años en este bar de Yoyogi los jueves por la noche. Nosotros llegamos los primeros, con Sato-san que estaba encantada de salir con gente y que insistió en pagar la primera ronda…como son estos nipones pa lo de invitar!!! Poco a poco fueron llegando miembros del club: Carlos, Emilio, Jorge y un último elemento que llego casi cuando nos marchábamos a pillar el metro. En realidad hablamos con ellos una horita como mucho, llevan muchos años en Tokio con lo cual tienen mucho que contar. Así sin detalles, la cosa no parece muy trepidante. Todo comenzó a ponerse peliagudo cuando llegamos a la estación de tren… Todo tenía pinta de que íbamos con tiempo de sobra pero por alguna extraña razón, nuestros cálculos fallaron. Y rehaciendo cálculos decidimos que mejor quedarnos tiraos en una parada cerca de casa que en medio de Tokio y buscando un bar donde pasar la noche…Y SIN LA GUÍA!!!! Cambiamos de tren en un momento de frenesí de masas (las puertas de nuestro vagón se abrieron y todo el mundo salió cagando leches para el vagón de enfrente como si dieran billetes de mil yenes en la puerta, así que hicimos lo mismo). Acabamos en un tren de camino a nuestra zona, Ichikawa… Pero vosotros no sabéis lo grande que Ichikawa puede llegar a ser. Nosotros tampoco lo sabíamos hasta anoche. Llegamos a Nishi-Funabashi (última parada del tren y la última oportunidad de pillar nuestra TOZAI line) casi a la una… Evidentemente ni de coña había metro para ir a Gyotoku. De hecho un amable trabajador del metro con uniforme y cara de Hiro Nakamura nos indicó que mejor coger un taxi. Consejo que decidimos en un alarde de españolismo, NO SEGUIR!!!! Hahahahha me parto cuando lo recuerdo.
Así que ni cortos ni perezosos echamos a andar siguiendo las vías del metro que para nuestra suerte en Ichikawa va por arriba… menos mal. Pero claro, tiene trampa eso de seguir al metro, porque a veces el metro va a donde tu no puedes seguirle (que profundo pensamiento) y el nuestro atravesaba un canal y el río Edo, ahí es na! Que ni a la Moisés atravesamos nosotros el río.

Cuando nuestro buen humor empezaba a flaquear y la oscuridad ocultaba el puente para peatones y coches que había a un kilómetro de distancia, surgió como de la nada, lo insospechado. Un señor mayor venía haciendo footing (a la 2 menos cuarto de la madrugada colega!!!!!!!) por el canal y presas de la desesperación le interceptamos. El nos iba preguntando de donde veníamos, si vivíamos por allí y creímos entender que trabajaba en una compañía de seguridad y que antes había sido profe de educación física en una escuela. No se quien estaba mas sorprendido, él o nosotros, pero le pusimos buena voluntad y todo el japonés que somos capaces de comprender y el tío nos acompañó hasta el Nuevo Puente de Gyotoku!!!!! Y allí nos dejó deseándonos buena suerte y que nos cuidásemos. Nosotros no le dimos un abrazo pero a punto estuvimos, nos limitamos a doblar el espinazo lo mas que pudimos y repetir sin cesar nuestro mas sincero DOMO ARIGATO GOZAIMAS. Adoro a los nipones!!!!!
Lo demás es historia, cruzamos el puente y a la primera que vimos que no sabíamos para donde seguir andando (las vías del metro incluso en altura no son fáciles de distinguir en la oscuridad) paramos un taxi y con dos cojones y un palo le dijimos Konbanwa. Gyotoku Eki, gozaimas. Estábamos a un kilómetro en línea recta, que vergüenza…. Con lo molón que habría sido llegar andando, como los campeones… Pues eran las 2 de la madrugada cuando llegábamos a casa con un mismo pensamiento: comprar una moto va a ser necesario.
Moraleja:
El camino es mas largo cuando no se conoce el destino, pero nos enseña mas cosas.
A parte de todo lo que ha dicho Nerea de forma tan sublime, debo añadir un par de cosas que me marcaron en nuestro «paseo nocturno»
La primera, GENTE, si señores, si, a las dos de la mañana, un jueves, había gente por la calle, en ningún momento nos encontramos solos. Siempre había alguien no muy lejos en coche, bici, andando pero sobre todo, HACIENDO DEPORTE. Están locos, muy locos estos japoneses.
La segunda, nadie salio corriendo cuando les preguntábamos si íbamos bien. Aunque nos encontramos perdidos un par de veces sin tener muy claro que dirección tomar la gente nos ayudo, increíble. Vamos que en España a las dos de la noche, un jueves, dos extranjeros con cara de no saber donde están se te acercan a preguntar y dos de cada una persona miraran primero raro para luego ayudar, pero la miradita no te la quita nadie.

En un remoto pasado
Hace unos 365 días, relatábamos Un poco de estadísticas de visitas y el anuncio oficial de las próximas vacaciones, falsa alarma, todo trankilo(explosion en Glorieta)
Hace unos 730 días, relatábamos Los olores…
Categoria Cosas que no hacer en Japón, De paseo, Estos japoneses estan locos, Haciendo amigos | 7 comentarios »